Notre feuille de route RSE
Protéger la planète et ses habitants fait partie de notre ADN. En tant qu’entreprise, notre résilience dépend de notre capacité à créer des moments de convivialité durables et responsables.
Nous prenons soin de nos terroirs et nous nous associons aux producteurs et aux fournisseurs pour protéger la planète et les précieuses ressources qu’elle nous offre. Nous sommes des hôtes passionnés, engagés en faveur d’une consommation modérée et d’un cadre de travail où chacun se sente valorisé, écouté et respecté.
Notre feuille de route en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) à horizon 2030, Good Times from a Good Place (Préserver pour partager), repose sur des objectifs ambitieux qui permettent de favoriser la résilience de notre entreprise, stimuler l’innovation, distinguer nos marques et attirer les talents. Bâtie autour de quatre grands piliers - Préserver nos terroirs, Valoriser l’humain, Agir circulaire et Être responsable - cette feuille de route tient compte des risques significatifs auxquels l’entreprise est exposée. Elle est en outre étroitement liée aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.
ENTRETIEN AVEC NOTRE CHIEF SUSTAINABILITY OFFICER (CSO)
NOÉMIE BAUER
Le rôle de la directrice RSE est de piloter l’orientation stratégique et la mise en œuvre mondiale de la feuille de route du Groupe en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Elle anime une équipe de spécialistes du développement durable dans les domaines complémentaires de l’action climatique, l’agriculture régénératrice, la gestion de l’eau, l’économie circulaire, les droits de l’homme, le reporting et l’engagement.
À l’occasion du 50e anniversaire de Pernod Ricard, le moment est venu de dresser un premier bilan : dans quelle mesure l’entreprise a-t-elle contribué au développement durable au fil des ans ?
Pernod Ricard a toujours eu à cœur de respecter l’humain et la planète et, à ce titre, le Groupe a souvent fait des choix d’avant-garde opportuns. La création de l’Institut océanographique Paul Ricard en 1966 et les projets pilotes d’agriculture régénératrice en sont des exemples probants. Nous avons conçu des campagnes audacieuses, telles que « Buvez plus... d’eau ! » en faveur d’une consommation responsable, et avons innové dans la distribution, en étant le premier acteur de l’industrie à signer un partenariat mondial avec ecoSPIRITS favorisant l’économie circulaire grâce à des contenants consignés pour les bars, les restaurants et les hôtels. Naturellement, il y a encore beaucoup à faire, mais nous sommes fiers de ce que nous avons accompli jusqu’ici.
Votre stratégie RSE a été réactualisée cette année. Quels ont été les moteurs de ce changement ?
Il était nécessaire de veiller à ce que nos engagements RSE restent en phase avec l’ensemble de nos activités, en soutenant la résilience économique du Groupe et en créant de la valeur pour toutes nos parties prenantes. De plus, notre feuille de route ayant été lancée en 2019, l’année 2025 représentait une étape importante, de mi-parcours. C’était le bon moment pour faire le point sur les progrès réalisés. La version actualisée tient aussi compte des récentes réglementations, plus strictes, et de l’évolution des attentes des clients et des consommateurs. Enfin, dans le cadre de cette révision, nous mettons en place de nouveaux modes de travail et de meilleurs outils pour mettre en œuvre, suivre et accélérer le changement.
Vous établissez pour la 1ère année votre reporting conformément aux exigences de la directive CSRD. Quels en sont les enseignements ?
Nous procédons depuis longtemps à des reportings précis sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), mais la nouvelle directive a permis d’approfondir la démarche et d’harmoniser les pratiques. Pour préparer cet exercice, nous avons mené une analyse de « double matérialité » qui a permis de rassembler les différentes parties de l’entreprise pour questionner notre feuille de route RSE existante et identifier de potentielles lacunes et pistes d’amélioration. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les services de la finance et les équipes tech, ainsi qu’avec l’ensemble de nos filiales afin d’améliorer la qualité et la précision des données que nous recueillons. Un formidable effort collectif !
Quels sont les plus grands défis de demain ?
L’un des principaux défis est de maintenir la cadence et de faire évoluer nos initiatives à grande échelle, en particulier dans le contexte actuel. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons être en mesure de démontrer l’impact du travail accompli. À titre d’exemple, citons l’agriculture régénératrice : nous connaissons tous les avantages qu’elle offre, mais nous cherchons désormais à les mesurer précisément. Nous devons également trouver les moyens de mieux intégrer l’ensemble des acteurs de notre chaîne d’approvisionnement, car une grande partie de nos activités dépend des autres maillons de la filière.
En outre, nous évoluons dans un contexte macro-économique complexe et incertain, en constante mutation. Face à ces défis, je suis fière de voir Pernod Ricard tenir fermement ses engagements et incarner le changement au sein du secteur.
Notre stratégie RSE est un gage de résilience et de progrès non seulement pour notre entreprise, mais pour tout le secteur. »